La recherche du petit Émile, porté disparu depuis le 8 juillet, est devenue une épine dans le pied pour les résidents et travailleurs du hameau du Haut-Vernet. Comme RTL l’a rapporté vendredi 28 juillet, certaines mesures de sécurité imposées par les gendarmes suscitent la frustration.
Disparition mystérieuse
Le silence est pesant autour du jeune Émile, âgé de deux ans et demi, disparu depuis le 8 juillet. Les enquêteurs ont repris les recherches dans le hameau du Haut-Vernet, en utilisant notamment l’expertise de la brigade cynophile. Pour pénétrer dans cette zone, dernier lieu de présence confirmée du petit garçon, une procédure stricte est désormais en vigueur. Selon RTL, une barrière a été mise en place pour contrôler l’accès à la route menant à l’endroit.
Frustrations et difficultés quotidiennes
Deux gendarmes sont déployés pour vérifier les mouvements des véhicules aux alentours. Une situation qui irrite certains habitants du village, mais aussi des personnes contraintes de travailler sur les lieux. Michel, membre d’une équipe de travaux d’assainissement, témoigne de ses difficultés. Au micro de RTL, il a déclaré avoir perdu plus de 6 000 euros en trois semaines, depuis la disparition d’Émile, du fait que ses fournisseurs peinent à rejoindre le site. « Je suis confronté à plusieurs barrages. Ils posent des questions, exigent que je ouvre le véhicule. C’est déjà assez difficile depuis quinze jours… C’est maintenant la goutte d’eau qui fait déborder le vase », déplore-t-il.
Recherches discrètes et vie bouleversée
D’autre part, certains promeneurs regrettent l’incapacité de reprendre leurs balades quotidiennes dans le hameau, entravées par les recherches pour retrouver le jeune Émile. Florence a confié à RTL qu’elle n’allait « plus au Haut-Vernet ». « C’est un lieu magnifique, idéal pour de belles promenades, mais nous évitons et respectons l’espace de la famille », a-t-elle expliqué. Quant aux habitants du village, ils continuent de vivre au rythme de cette affaire, s’interrogeant sur le sort du petit Émile. La famille de l’enfant reste silencieuse, bien que la grand-mère ait été aperçue plusieurs fois sur un marché à 10 kilomètres de là. De leur côté, les enquêteurs mènent leurs recherches avec une discrétion accrue depuis l’ouverture d’une information judiciaire il y a plus de dix jours.
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